Test : lampe de bureau Aukey LT-T10

Après les test d’enceinte et de chargeur, j’ai pu me faire confier par Aukey quelque chose qui me serait bien plus utile. Et justement, ça fait plus de dix ans que je manque d’une lampe de bureau sur… mon bureau (je précise mais vous verrez qu’on peut l’utiliser pour autres choses). L’axe de mon ancienne lampe hallogène avait cass… ouais bon c’est pas le sujet.

Sur la forme

Une lampe de bureau dans son milieu naturel.

Une lampe de bureau dans son milieu naturel.

Avec sa LT-T10, Aukey promet une lampe de bureau à LED, avec gradateur d’intensité sur 7 niveaux, et réglage de la température de couleur sur 5 niveaux !
En bonus, on trouve un port USB, un mode minuterie qui éteint la lampe après 60 minutes et un mode veilleuse créant une lumière très légère avec quelques LED seulement.

Dans son carton.

Dans son carton.

Comme toujours, arrêtons-nous sur l’emballage, car cette fois je vais trouver à redire. Oui la lampe est grande et probablement un peu fragile. Mais fallait-il utiliser du polystyrène ? Aukey et les autres nous ont habitué à des emballages esthétiques, qu’on prend plaisir à ouvrir et qui paraissent assez écolo « à la Apple », en évitant de gâcher de l’espace et en utilisant quasiment que du carton.

Ici la lampe arrive en un seul morceau, repliée au maximum, mais emballée dans un polystyrène notoirement polluant, et qui laisse s’échapper quelques billes sur la table et la moquette. C’est dommage. Une structure en carton + air aurait surement aussi bien fait l’affaire.

La lampe elle-même est intégralement pelliculée de films en plastique pour la protéger des rayures en usine, qu’on prend un certain plaisir à retirer un à un 😏

On la déploiera ensuite avec attention et respect. Je la trouvai assez élégante en photo sur Amazon : elle l’est tout autant IRL. Son style m’évoque le début des années 2000, c’est parfait, discret et indémodable. M’enfin le pied prend pas mal de place. Un modèle plus petit mais lesté aurait été plus pratique.

À l’arrière se trouve l’entrée du transformateur (10 V) et la sortie USB. Aukey annonce une puissance d’éclairage de 7 W, mais aucune idée de ce que ça représente en équivalent ampoule à incandescence : je me contenterais de dire que la luminosité m’est suffisante.

Sur le fond

Qu’en penser ? Je l’adore.
Ce qui de base me déplaît dans les éclairages à LED, c’est la température trop froide de la grande majorité des ampoules. Ça passe dans une salle de bain, moins dans un salon ou sur un bureau, surtout si on doit dessiner ou colorier, bref traiter des couleurs, sur celui-ci. Donc le réglage de la température m’intriguait énormément.

Bouton 1 : minuterie. Bouton 2 : marche / arrêt. Bouton 3 : température. Bouton 4 : veilleuse. Seconde ligne : les sept niveaux de luminosité.

Bouton 1 : minuterie (ici activée). Bouton 2 : marche / arrêt. Bouton 3 : température. Bouton 4 : veilleuse.
Ligne inférieure : les sept niveaux de luminosité.

Cette lampe possède en fait deux types de LED, des LED d’un blanc froid (3 000 kelvins) et d’autres d’un blanc chaud (6 500 kelvins).

LED allumées en mode le plus froid, mode médian, et mode le plus chaud.

LED allumées en mode le plus froid, mode médian, et mode le plus chaud.

En touchant le bouton associé, on fait varier la puissance de ces deux types de LED, avec, à chaque extrémité, soit uniquement les LED froides, soit uniquement les LED chaudes. Dans cet ordre : blanc totalement froid > moins froid > encore moins froid > blanc tempéré (😇) > plus chaud > encore plus chaud > blanc totalement chaud. Arrivé au bout on retombe immédiatement sur le blanc le plus froid. C’est donc une touche unique qu’il faut toucher jusqu’à 5 fois pour obtenir la température souhaitée.

Les cinq degrés de réglage de la couleur. (Oui, j’ai fait bouger mon classeur : gnnnnnnnn !)

Les cinq degrés de réglage de la couleur.
(Oui, j’ai fait bouger mon classeur : gnnnnnnnn !)

La puissance d’éclairage par contre, se règle sur 7 niveaux à l’aide de 7 boutons : le petit symbole de soleil, puis les 5 traits blancs, et enfin le grand symbole de soleil. Vous pouvez vous amuser à faire coulisser votre doigt sur la « réglette » mais ça ne change rien : les 7 niveaux sont fixes et la lampe passe de l’un à l’autre dans un fondu élégant, que vous passiez du 5 au 6 ou du 1 au 7 et vice-versa, cela se fera toujours graduellement et de façon fluide (je remarque juste un petit sursaut au moment d’atteindre le niveau le plus bas ou le plus haut).

Forcément en vidéo tournée à l’arrache et à l’iPhone, ça ne rend pas hyper bien.
En bonus à la fin : le mode veilleuse.

Assis à mon bureau, sur l’ordinateur, j’utilise principalement la lampe avec le réglage le plus chaud, et à puissance minimale. Bien entendu, les réglages sont conservés à l’extinction et la lampe se rallume exactement dans l’état où je l’avais laissée.

Le pied offre 4 articulations, qu’un schéma expliquera mieux que je ne peux le faire :

Schéma Aukey.

Schéma Aukey.

Ces articulations ne dégagent pas une impression de graaaaaande solidité, et ce n’est de toutes façons pas une lampe d’architecte, avec leurs fameux ressorts, donc il faut y aller doucement et à deux mains si on veut manipuler une articulation précise. Si vous comptez viser un endroit précis et souvent différent, préférez une lampe d’architecte : c’est leur raison d’être.

Le pied étant assez haut, la source lumineuse est visible et m’aveugle un peu, alors j’oriente légèrement la partie avec les LED vers le mur.

J’ai orienté la tête vers la gauche pour ne pas m’aveugler.

J’ai orienté la tête vers la gauche pour ne pas m’aveugler.

Un mot rapide sur les deux options supplémentaires offertes par la lampe : le timer de 60 minutes (et seulement 60 minutes, il n’est pas réglable) fera s’éteindre la lampe au bout d’une heure. Le voyant bleu s’allume pour indiquer que la minuterie est active. Et la veilleuse allume uniquement les 3 LED chaudes à l’extrémité du bras, à une puissance bien inférieure au minimum habituel. Le voyant orange s’allume lorsque la lampe est éteinte, pour trouver facilement ce bouton dans le noir.

Photos en très gros plan réalisées avec un iPhone et objectif « macro » Aukey, bientôt en test ici-même.

Ces deux fonctions sont clairement destinées à un usage comme lampe de chevet. Ça m’a un peu surpris, mais admettons. Si vous voulez vous en servir comme tel, le mode veilleuse sera vraiment excellent pour trouver vos pantoufles et rejoindre les toilettes en pleine nuit sans réveiller votre (ou vos, vous faites ce que vous voulez) moitié(s). D’ailleurs, même vieux garçon ou vielle fille, vous n’avez pas forcément envie de vous exploser la rétine en sortant du lit la nuit. Reste le problème de l’ampoule des WC qui elle est toujours de 60 W, même en pleine nuit, mais je diverge (ce qui n’est pas choquant quand on parle d’aller faire pipi).

TROISIÈME UTILISATION POSSIBLE de cette lampe, sans transition, et je n’y avais pas pensé avant de la recevoir, pourtant c’est l’évidence même : l’éclairage pour YouTubeur. Pour faire de belles vidéos à la Norman ou Cyprien, il faut un éclairage puissant. On trouve des lampes exprès pour ça, des éclairages de studio sur trépied. Mais pour du vlog tourné à votre bureau, cette lampe est géniale : non seulement puissante — et réglable en intensité — mais le réglage de la température de couleur devient ici hyper intéressant ! Je m’en suis servi pour éclairer la moitié de mon visage, la lumière naturelle arrivant d’une fenêtre éclairant l’autre côté : avec le réglage de température, j’ai pu faire en sorte que la lampe offre une lumière à peu près identique à celle venant par la fenêtre.

En haut, lampe éteinte, en dessous, luminosité maximale mais température de couleur du plus froid au plus chaud.

En haut, lampe éteinte, en dessous, luminosité maximale mais température de couleur du trop froid au trop chaud.

Je n’irais pas jusqu’à suggérer de remplacer un vrai kit de studio, au même prix, par deux exemplaires de cette lampe, malgré tout le kit prend plus de place et offre moins de réglages.

J’ai fait le tour des qualités, passons aux défauts.

  • Le tout tactile. Ça ne me gêne pas sur le bureau, mais en tant que lampe de chevet, ça devient un peu chiant. Il ne faut pas se rater en cherchant la veilleuse, sinon vous éclairez tout et l’intérêt s’évapore. Bon, la veilleuse est tout à droite, j’ai connu plus compliqué (entre ici réveil tactile !), mais pour la forme, je ne peux pas passer à côté. Le tactile à l’aveugle (entre ici Samsung Gear VR), c’est toujours idiot. Certes elle dispose d’un voyant orange, mais bien souvent (sur les chevets à l’ancienne, en fait) une lampe de chevet est posée plus haut que le lit, donc on ne verra pas ce voyant, disposé comme il l’est.

 

  • Elle siffle dans certains modes. En combinant certaines luminosités et puissances, les LED sifflent légèrement. Ce n’est pas bien fort, il faut être à moins d’un mètre pour l’entendre, mais c’est une lampe de bureau, on s’en éloigne rarement. Tout le monde n’est pas sensible aux sifflements des appareils électroniques (les fameux ultrasons que seuls les « jeunes » entendent), mais moi oui. Heureusement dans les combinaisons que j’utilise, aucun bruit ne s’échappe.

 

  • La prise du transfo qui déborde à l’arrière. Ça empêche de plaquer la lampe contre le mur. J’aurais bien vu un creux dans le socle, pour brancher la fiche du transformateur 2 cm plus profondément et qu’elle soit ainsi invisible, comme les prises des téléphones (en tous cas de tous les téléphones que j’ai croisé dans ma vie).

Conclusion

C’est une super lampe que voila. J’aurais énormément hésité à investir 33 euros à l’aveugle (même si, expédiée par Amazon, je pouvais la renvoyer sans frais), mais elle tient bel et bien toutes ses promesses. Ne pas avoir à choisir entre un éclairage chaud ou froid et l’ajuster en fonction de son intérieur, de ses besoins et de son humeur du moment, c’est parfait.

Pouvoir m’éclairer de façon « pro » si je veux faire des vidéos ou des photos (genre des tests produits…) c’est également génial.

Dix ans que je voulai une lampe de bureau. Celle-ci m’est devenue indispensable.

À 33 euros, la lampe Aukey LT-T10, sans être donnée, me semble être pile dans les prix du marché et même offrir plus d’options et de finesse de réglage que ses concurrents directs sur Amazon. À moins de redouter le sifflement des LED dans certains cas.

1 réflexion sur « Test : lampe de bureau Aukey LT-T10 »

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